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Le coût pour les PME sera bien supérieur à celui des grands groupes

Ce n’est pas un hasard si les indépendants sont les plus remontés contre la réforme du prélèvement à la source. L’étude réalisée par le cabinet Mazars et publiée mardi montre que le coût par salarié sera plus élevé pour les TPE et PME (moins de 250 salariés) que pour les grands groupes. Le cabinet d’audit a étudié sept cas types d’entreprises de tailles différentes, selon qu’elles traitent la paie elles-mêmes ou qu’elles font appel à un prestataire. Il s’avère que le coût par salarié est évalué à 50 euros lors de la mise en oeuvre pour une petite structure de cinq salariés, soit 250 euros au total. En phase pérenne, une fois la réforme entrée en vigueur, le prélèvement à la source lui coûtera encore près de 250 euros par an. A noter que la facture pourrait être moins élevée si elle externalise sa paie.

Pour les PME, le coût par salarié devrait être légèrement inférieur. Au global, une société de 50 à 70 salariés devrait être amenée à débourser de 2.000 à 3.000 euros lors de la bascule, puis de 120 à 300 euros les années suivantes. Pour un grand groupe, la charge est estimée à 600.000 euros la première année, puis 265.000 euros une fois la réforme mise en œuvre. « Les ETI et grandes entreprises se distinguent des TPE et PME par le niveau d’industrialisation de la fonction paie permettant de limiter le coût de la réforme par salarié », explique l’étude.

Ce constat rejoint celui de l’organisation patronale des artisans et des professions libérales, l’U2P, sur la difficulté pour ses adhérents d’absorber cette réforme, autant pour la question des formalités administratives que pour celle de la confidentialité. « La moitié des entreprises interrogées appréhendent une modification de leurs relations avec leurs salariés, voire une dégradation de la qualité des relations et des tensions sociales, mais cette crainte ne peut être vérifiée ni quantifiée », estime le rapport de l’Inspection des finances publié mardi.

L’étude de Mazars fait l’hypothèse que les coûts informatiques seront mineurs dans la mesure où cette adaptation serait intégrée aux contrats de maintenance des logiciels de la Déclaration sociale nominative simplifiée (DSN). En revanche, les entreprises s’attendent à une charge importante pour communiquer vis-à-vis des salariés, soit pour les informer en amont, soit pour répondre à leurs questions par la suite.

©2017 Les Echos – INGRID FEUERSTEIN

Oct 11, 2017agipi_admin
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