Agipi

S'informer avec Agipi
  • Actualités
  • Fiscalité & Patrimoine
  • Vie Professionnelle
  • Vie quotidienne
  • À propos d’AGIPI
AGIPI Infos > Vie Professionnelle > La dénonciation et la mise en cause des accords sont remaniées

La dénonciation et la mise en cause des accords sont remaniées

Un accord collectif peut être dénoncé par la totalité des signataires employeurs ou salariés, ou bien mis en cause lorsque survient un évènement qui le rend inapplicable comme une fusion, une cession, ou un changement d’activité de l’entreprise. Cette dénonciation ou mise en cause prend effet, en principe, à l’expiration d’un préavis de 3 mois, l’accord bénéficiant ensuite d’un délai de « survie » de 12 mois maximum permettant aux parties de conclure un accord de substitution. De nouvelles règles viennent encadrer cette procédure pour permettre aux parties d’anticiper les difficultés liées à ces situations.

Désormais, en cas de dénonciation d’un accord, l’une des parties intéressées peut demander que des négociations soient engagées dès le début du préavis de 3 mois et n’a donc plus à attendre, comme précédemment, l’expiration de ce délai. En conséquence, il est maintenant possible de conclure un accord de substitution avant le terme du préavis.

Aussi, la loi incite dorénavant les employeurs qui envisagent une fusion, une cession ou encore un changement d’activité de l’entreprise, à anticiper les problèmes qui peuvent naître de la mise en cause des accords collectifs applicables dans l’entreprise. À cet effet, deux types d’accord de substitution peuvent être conclus :
– un accord de transition qui rapproche le statut des salariés transférés de celui des salariés de l’entreprise d’accueil, en particulier en cas de cession, et ce pour une durée maximale de 3 ans ;
– un accord d’adaptation qui couvre l’ensemble des salariés impactés notamment par une restructuration ou une réorganisation de l’entreprise et qui remplace ou révise les accords applicables dans toutes les entreprises concernées.

Jusqu’à présent, si aucun accord de substitution n’avait pu être conclu avant la fin de la période de survie de l’accord dénoncé ou mis en cause (12 mois), les salariés conservaient les avantages individuels qu’ils avaient acquis en application de l’accord. Mais cette notion suscitait de nombreux problèmes d’interprétation, aussi la loi Travail l’a recentrée sur la rémunération. Aujourd’hui, à défaut d’accord de substitution, les salariés conservent, en application de l’accord dénoncé ou mis en cause, une rémunération annuelle au moins égale à celle perçue au cours des 12 derniers mois, pour une durée de travail équivalente à celle prévue dans leur contrat de travail.

©2016 Les Echos Publishing – Coralie Soustre

Sep 29, 2016agipi_admin
Investissement Pinel : attention à la localisation du bien !Même prévisible, la rupture d’une relation commerciale n’exclut pas sa brutalité
À lire aussi
 
Négociation collective : la généralisation des accords majoritaires
 
Vous avez jusqu’à mardi midi pour transmettre votre DADS 2015
29 septembre 2016 Vie Professionnelle Autre droit social112
Autre droit social 106 Avantages fiscaux 62 Commerce/Consommation 57 Conditions de travail 72 Contrats 88 Cotisations sociales 92 Droit des particuliers 137 Droits des sociétés 93 Fiscalité 116 Fiscalité des résultats 49 Fiscalité personnelle 80 Fiscalité professionnelle 176 Fomalités/Déclarations 56 Immobilier 129 Impots sur le revenu 74 Impots sur les bénéfices 48 Placement 92 Rupture de contrat 33 Sociétés 92 TVA 34
Newsletter
Abonnez-vous à la newsletter Agipi Infos pour rester informé !

Découvrez les sites AGIPI

  • Assurance vie
  • Retraite
  • Prévoyance
  • AGIPI.com
  • Fonds de dotation
  • Prix AGIPI
  • Laboratoire
Menu
  • Actualités
  • Fiscalité & Patrimoine
  • Vie Professionnelle
  • Vie quotidienne
  • À propos d’AGIPI
Inscrivez-vous à notre Newsletter Restez informés et recevez toutes nos actualités

S'inscrire
Suivez-nous
  •    
  •    
  •    
  •    
© AGIPI 2016
Mentions légales